Introduction
Dans le but d’affiner la connaissance des publics actuels ou potentiels (en termes de profil, de pratiques et de comportements, de valeurs et d’opinions…) ; de bénéficier d’éléments sur l’expérience des visiteurs dans des expositions, face à des dispositifs et/ou des actions engagées ou envisagées ; de suivre des évolutions dans le temps et de contribuer à la prise de décision, une analyse des publics s’avère indispensable.
Si l’on souhaite obtenir des informations sur la fréquentation d’un établissement ou sur la structure des publics, il nous faut donc commencer par s’intéresser aux sources d’information déjà disponibles et exploitables. Malheureusement le Musée Georges Labit dispose de peu de données et n’a actuellement jamais mené d’étude précise d’analyse de ses publics.
Cependant, Hélène Poque, chargée du service des publics et notre interlocutrice privilégiée pour concevoir ce dispositif, nous a fourni quelques informations. Nous avons aussi contacté la mairie de Toulouse (severine.campourcy@toulouse-metropole.fr) et l’Observatoire des Politiques Culturelles (contact@observatoire-culture.net) afin d’avoir des données plus globales sur les publics des musées de la ville de Toulouse. Nous nous sommes aussi basés sur le travail réalisé par l’Institut d’Études politiques de Toulouse en 2015.
Nous avons également eu le souhait (avec l’ensemble des groupes du Master 1 travaillant sur le Musée Georges-Labit), de proposer un nouveau questionnaire, réalisé avec Google Form afin de recueillir de nouvelles réponses, plus axées sur les pratiques numériques muséales des visiteurs. Le Musée Georges Labit est en effet à l’orée d’un projet de restructuration d’envergure, et dans ce contexte, il étudie des projets de médiation numérique inclusifs qui répondent à la demande des visiteurs, c’est-à-dire qui permettent de contextualiser les objets exposés tout en fournissant du contenu informatif qualitatif relatif à leur origine et leur histoire. Dans cette optique nous avions donc la volonté de proposer une sorte de mise à jour de l’analyse faite en 2015-2016. En effet, même si le public peut sensiblement être le même, les pratiques ont pu évoluer ces cinq dernières années. De plus, outre l’intérêt de connaître les publics du Musée Georges-Labit, nos questionnements se tournent sur les pratiques des visiteurs, leur rapport au numérique, leurs attentes. Nos objectifs n’étant pas les mêmes que ceux de l’Institut d’Études politiques de Toulouse en 2015, nous avons donc (avec l’ensemble des groupes travaillant sur le musée Georges Labit), proposé un nouveau questionnaire.
Celui-ci comporte cependant ses limites : c’est un questionnaire numérique (il ne représente donc pas tous les publics et fausse nos résultats sur les pratiques du numérique), partagé sur Facebook et envoyé par la newsletter début décembre (donc adressé à un public précis et déjà ciblé). La période de diffusion du questionnaire a donc été plus courte que nous l’aurions souhaité, de l’ordre de un mois, (une étude classique d’analyse des publics s’étant sur des périodes beaucoup plus longues). S’ajoutent à cette limite des contraintes logistiques : nous aurions souhaité interroger et récolter des réponses directement sur place auprès des visiteurs du musée sur plusieurs journées, mais le musée était fermé et des délais supplémentaires s’ajoutaient pour obtenir les autorisations de mener cette étude sur place.
Analyse de l’Institut d’études politiques de Toulouse 2015
La méthode
- Des observations participatives
- Des entretiens semi-directifs réalisés avec l’équipe du service des publics (au nombre de deux) ainsi qu’avec le 25e adjoint au Maire en charge des musées et de l’art contemporain, M. Esplugas (faute de temps, ils n’ont pu s’entretenir avec le conservateur du musée, Francis Saint-Genez).
- Un questionnaire, composé de 21 questions dont 6 ouvertes, axées sur l’analyse des publics, mais également sur les pratiques culturelles, les centres d’intérêts et la motivation de se rendre au musée. Seules 70 réponses ont été recueillies, par manque de temps. Ces questions leur ont cependant permis d’obtenir des informations sur la situation personnelle, familiale, professionnelle et géographique des enquêtés, en plus de leurs pratiques muséales.
Les résultats
Retours d’Hélène Poque
Hélène Poque n’a malheureusement pas accès à beaucoup de données. Voici néanmoins ce qu’elle a pu partager avec nous :
Le livre d’or
Ce qu’il faut retenir du livre d’or :
Le questionnaire numérique
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