Planning prévisionnel

Les grandes étapes du plan de réalisation, permettant également de visualiser la démarche :

La démarche de projet reste résolument agile, la collaboration et la co-construction étant les maîtres-mots :

Une plateforme collaborative en ligne sera mise en place, intégrant du management visuel (ex. Trello)
Une collaboration fluide entre musée et équipe projet est primordiale : une grande attention y sera portée, notamment via des réunions (virtuelles ou en présentiel), collaboration facilitée en mode intelligence collective pour prendre des décisions éclairées.
L’amélioration continue (versus cycle en V) est incarnée par des itérations successives tout au long du processus : prototype Lo-Fi* / feedbacks / amélioration.
Une phase POST-LIVRAISON est à prévoir : mise à jour tous les ans avec les nouveautés/nouvelles acquisitions.

*On parle de prototype Lo-Fi (contraction de Low-fidelity) pour désigner des maquettes basse fidélité, c’est à dire une représentation simple et approximative du futur produit. Contrairement au prototype Hi-Fi pour High–Fidelity (en français haute fidélité), le prototype Lo-fi demande moins de temps et de ressources puisque crayon et feuille peuvent suffirent !

Les ressources nécessaires, ainsi que le budget, dépendront étroitement des choix stratégiques. On peut néanmoins distinguer :

Les Ressources Humaines

Elles regroupent tous les acteurs qui travaillent sur le projet.

Supervision du projet

Nécessaires au suivi du processus global, les ressources processuelles suivantes n’exigent pas d’embauche supplémentaire :

Comité de pilotage :

Transversal, le comité de pilotage garantit le suivi du projet et surtout prend les décisions stratégiques (rôle de supervision et de validation). On peut y inclure :

Francis Saint-Genez, conservateur du musée Georges-Labit (qui peut être représenté par Hélène Poque pour l’opérationnel)
Le chef de projet (qui coordonne l’ensemble)
Un membre de l’équipe tournant selon les phases du projet : rédacteur / graphiste / UX designer / développeur.

Réalisation de l’application

Pour la réalisation proprement dite, 2 options s’offrent au Musée :

Option A (la moins onéreuse)

C’est l’équipe Projet qui réalise l’application sur l’outil en ligne Genial.ly.
L’ équipe projet est celle qui a réalisé ce travail (Maxime, Camille, Stella, Chloë, Salomé, Virginie), cette fois-ci dans le cadre du Master 2.
Pour le contenu expert : nous mettons à contribution l’équipe du musée (Francis Saint-Genez, Hélène Poque, les conférencières)
Prestation externe d’un développeur, obligatoire pour créer un Wrapper* qui ferait tourner Genial.ly au sein des tablettes.
Prestation externe recommandée : un graphiste pour les dessins /animations / identité visuelle / UX design.
Prestation externe optionnelle : réalisation de vidéos professionnelles etc…

Des partenariats (avec Ecole des Beaux Arts, Ecole de WebDesign, Ecole d’audiovisuel, Universités…) sont néanmoins envisageables pour minimiser les coûts.

Quelques pistes de partenariats sur Toulouse: e-artsup, brassart, epitech

*Wrapper : dans le domaine informatique, le terme désigne un programme ou code qui « enveloppe », ou englobe, d’autres composants logiciels.

Option B (beaucoup plus onéreuse)

Faire appel à une société de développement informatique spécialisée qui sera chargée de créer l’application.

Budget

Ressources Matérielles et Techniques

Prestations

Estimation des prestations (les prix donnés sont des fourchettes établies par des professionnels) :

Option A : en gardant Genial.ly : création d’un Wrapper par une entreprise externe : environ 1000 HT euros au total.
+ intervention recommandée d’un graphiste (à chiffrer)

Option B : Création d’une application par prestation externe : 3000 à 4000 euros HT par Jeu/Quiz.

Chiffrage global

Il est trop tôt pour chiffrer la globalité du projet qui englobe tous les coûts et les dépenses de natures différentes :

Rémunération des prestations de tous les acteurs du projet (voir ci-dessus)
Frais liés aux sous-titrages des vidéos, à la traduction des contenus en LSF, anglais et autres langues si nécessaire
L’achat et/ou la location de ressources matérielles (voir ci-dessus)
Les frais de fonctionnement
Les éventuels frais de déplacement.

Les Ressources financières

Les ressources financières sont déterminées par le musée, elles permettent de financer les ressources humaines et matérielles pour réaliser le projet. Des subventions ou mécénat(s) sont à étudier.

La DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) d’Occitanie peut apporter son soutien financier dans le cadre de projets culturels, notamment une Aide aux projets de développement des musées de France, axée sur le soutien des projets qui visent à la mise aux normes réglementaires, à la valorisation scientifique et au développement des publics.
A l’échelle de la ville de Toulouse, il peut être envisagé d’obtenir un soutien de la mairie dans le cadre de l’amélioration de l’accessibilité du musée, notament aux publics en situation de handicap (d’après les informations données par Hélène Poque).
Il peut éventuellement être envisagé de faire appel à un financement participatif si les dispositions du musée le permettent.
L’inscription aux Monuments Historiques peut éventuellement ouvrir de nouvelles opportunités de soutien, ou l’accès à un nouveau réseau pour le musée.